Le miel

Le miel est un produit règlementé dans de nombreux pays. La législation européenne précise qu’il ne peut contenir aucun additif d’aucune sorte, qu’il ne peut y avoir ni ajout ni retrait de quelque substance que ce soit.

L’abeille récolte le nectar au cœur des fleurs. Elle le transporte dans son jabot et le ramène à la ruche où il est stocké dans une cellule par les ouvrières. Mélangé à différents enzymes secrétés par les abeilles puis déshydraté, le nectar devient miel.

L’apiculteur extrait le miel des cellules par centrifugation, puis le filtre afin d’en éliminer les impuretés. Il ne sera ni chauffé ni pasteurisé avant son conditionnement.
Si son taux d’humidité est inférieur à 18% il se conservera deux ans.

On trouve plus d’une centaine de substances différentes dans le miel. Outre les sucres simples et complexes, il contient des protéines provenant des pollens (moins de 1%), des acides aminés, des enzymes, des minéraux, des acides organiques.

Dans la pharmacopée traditionnelle, chaque miel a des vertus spécifiques, suivant l'origine des fleurs butinées. Tous ont cependant un effet prébiotique, stimulant la croissance et l'activité des lactobacilles et de la microflore intestinale.

De nombreuses études scientifiques attestent sa grande efficacité antibactérienne sur les pricipaux germes pathogènes rencontrés sur des plaies de toute nature.

Il est parfois associé avec de la propolis ou des huiles essentielles pour de meilleurs résultats.

Le miel est déconseillé en cas de pathologie grave reconnue chez les diabétiques mal équilibrés, les personnes atteintes de lithiase urinaire oxalique, d'hypothyroïdie non traitée ou d'une maladie endocrinienne mal équilibrée. Dans tous ces cas, un avis médical est absolument indispensable avant toute consommation régulière de miel.

 

*** source : Abeilles et Fleurs - Hors série spécial apithérapie – janvier 2012